Paix et concorde
Notre avis, les opinions non conformes avec la nôtre, voilà ce qui détruit la paix et la concorde.
Je crois que vous vous êtes rendues compte que pour arriver à la résurrection et vivre avec Lui, il nous est très nécessaire de mortifier nos sens et fuir notre orgueil, puisque l’orgueil, mes filles, est ce qui soulève beaucoup de difficultés contre la foi et l’obéissance à nos Supérieurs ; nous voudrions n’avoir besoin de personne, et il nous faut parfois beaucoup de travail pour admettre les enseignements de la foi ou, au moins, nous nous permettons de les soumettre à la critique et à l’interprétation de notre raison ; c’est que nous avons tant de confiance en notre propre jugement qu’il nous déplaît de consulter d’autres et, surtout, nos Supérieurs. Voilà pourquoi notre avis devient si obstiné que nous condamnons sans scrupule les opinions qui diffèrent de la nôtre.
L’orgueil, mes filles, détruit la paix, la concorde et la charité.
Revêtons-nous, donc, comme Servantes de l’Amour Miséricordieux, d’humilité, de charité, de modestie et de patience, et rendez constamment grâces au Bon Jésus qui a daigné nous favoriser avec la vocation de Fils et Servantes de l’Amour Miséricordieux. Et gardez bien à l’esprit que l’âme orgueilleuse est incapable de s’élever dans les hauteurs de la charité de notre Dieu.
Au Bon Jésus je demande qu’il aide en tout temps les Fils et les filles à accomplir leurs bons propos et qu’Il leur donne la force nécessaire pour lutter toujours contre les passions, afin d’y puiser le fruit que Lui désire.
Priez tous pour que votre mère soit toujours vivement unie au Bon Jésus, Lui donnant ce qu’Il demande, coûte que coûte, et tire toujours des épreuves le fruit que Lui désire.
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ultimo aggiornamento
09 settembre, 2010